Symptomes pour reconnaitre l’apnée du sommeil

ParGuillaume Pons

Symptomes pour reconnaitre l’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil est une maladie qui met mal à l’aise non seulement le sujet mais aussi son entourage immédiat. Certains symptômes lui sont associés comme le ronflement mais un diagnostic médical en bonne et due forme s’avère utile. Nous allons vous présenter les signes qui caractérisent l’apnée de sommeil.

Les principaux symptômes de l’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil se reconnait surtout par le ronflement. C’est son symptôme principal. Il faut toutefois noter que cela ne veut pas dire que si vous ronflez vous souffrez du coup d’apnée du sommeil. Le ronflement caractéristique de ce mal s’accompagne de petites pauses respiratoires.ainsi que de halètement et de bruits d’étouffement. Pendant le jour, le sujet ressent souvent la fatigue  et est souvent somnolent. D’autres symptômes peuvent se manifester comme par exemple l’insomnie  la nuit et les maux de tête au petit matin, le manque de concentration dans la journée, la perte de mémoire, l’irritabilité, la perte progressive du désir sexuel. Le sujet peut se réveiller plusieurs fois la nuit pour se rendre aux toilettes: c’est la nycturie.

Qui peut souffrir d’apnée de sommeil ?

Certaines personnes sont plus susceptibles de développer l’apnée de sommeil que d’autres. Il s’agit par exemple de celles ayant un excès de poids. L’obésité est un facteur de risque très important de l’apnée de sommeil. Les personnes minces peuvent aussi souffrir de ce mal.

L’obésité

Vous êtes davantage susceptible de développer l’apnée de sommeil si vous avez un indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 35.

Symptomes pour reconnaitre l'apnée du sommeil

La taille du tour du cou

Les hommes ayant un tour de cou supérieur ou égal à 17 pouces et les femmes dont le tour de cou est supérieur à 16 pouces ont de fortes chances de développer l’apnée de sommeil. La raison est toute simple: plus votre tour de cou est grand, plus il est susceptible d’emmagasiner des tissus mous qui pourraient constituer un obstacle aux voies respiratoires lorsque vous dormez.

Le sexe

Les hommes seraient plus exposés à l’apnée de sommeil que les femmes d’après les études statistiques portant sur la maladie. Les femmes développent l’apnée de sommeil à mesure qu’elles atteignent la ménopause.

Les antécédents médicaux

Certaines maladies comme l’hypertension artérielle augmentent le risque de développer l’apnée de sommeil.

Le facteur héréditaire

L’apnée du sommeil est aussi héréditaire. Si vous avez un parent qui en souffre, les risques pour que vous le développez sont davantage élevés. Certaines familles ont un gène responsable d’une mâchoire en retrait. C’est un signe physique qui augmenterait le risque de développer l’apnée de sommeil. Les mauvaises habitudes alimentaires sont aussi des causes potentielles de l’apnée de sommeil.

Comment diagnostiquer l’apnée de sommeil ?

L’apnée du sommeil est une maladie qui peut être soupçonnée dès l’apparition des signes précédemment évoqués. Cependant, un diagnostic médical proprement dit s’avère indispensable. Celui-ci se fait en deux phases à savoir une consultation médicale et un bilan de sommeil.

La consultation médicale est cette étape où le médecin écoute essentiellement le patient. Il veut connaître davantage sur ce qu’il ressent. Il peut lui demander de détenir sur une certaine période un agenda de sommeil où il notera les jours et les heures de la nuit où les perturbations de sommeil se font sentir. À l’aide de l’échelle d’Epworth, le médecin peut évaluer le niveau de somnolence diurne. Il demande dans la plupart des cas un examen ORL à l’issu duquel il est statué sur les éventuels obstacles au niveau des voies respiratoires du patient. Il calcule aussi l’Indice de Masse Corporelle du patient.

La deuxième étape c’est utile que si l’apnée de sommeil s’avère être le mal dont souffre le patient. Il s’agit d’un bilan de sommeil. Le médecin fait un certain nombre de mesures sur la qualité du sommeil du patient et ce, dans des centres dédiés. Il peut utiliser la polygraphie ventilatoire nocturne ou la polysomnographie. La dernière technique est plus complète que la première et permet de mesurer au delà du flux d’air qui entre et qui sort des narines, l’évolution des mouvements respiratoires et l’électrocardiogramme, d’autres paramètres comme l’activité du crâne, des muscles et du menton.

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